Pourquoi ce livre

Le nouvel essai de Jean-Louis Servan-Schreiber

Cela sonne comme une évidence secrète : les riches ont gagné et leur victoire ne suscite même plus de polémiques, sinon dans quelques réunions électorales. C’est un mouvement mondial, puisque les millionnaires se multiplient partout en ce début de siècle. Ils sont déjà 12 millions, dont 400 000 en France.
Comment ont-ils su ainsi tirer parti à la fois de la financiarisation de l’économie, de la révolution numérique et de l’incapacité des États, y compris les plus puissants, à encadrer leur conquête silencieuse et irrésistible ?
Après « Trop vite ! » et « Aimer (quand même) le XXIe siècle », Jean-Louis Servan-Schreiber a mené une enquête inédite pour prendre la mesure du phénomène et de ces retombées. De son livre, volontairement concis et accessible, il ressort que :

  • Les riches sont les premiers bénéficiaires de la globalisation.
  • Les rémunérations des grands patrons, des vedettes sportives et des artistes en vogue, ont triplé depuis le début du siècle.
  • Les Français ne détestent pas les riches et souvent les admirent.
  • Les gouvernements, de gauche comme de droite, ne peuvent plus s’attaquer frontalement aux riches.
  • Du fait de l’appauvrissement des États, les riches sont amenés à jouer un rôle croissant dans les fonctionnements de nos sociétés modernes.
  • Les riches possèdent ou contrôlent les médias, aucune voix n’est assez forte pour les contester.
  • Mais les inégalités s’accroissent partout (un peu moins en France) du fait d’une véritable sécession des riches.
  • La valeur argent est devenu la seule référence mondiale dont les riches sont les héros. Le veau d’or est revenu.

Dans son dernier essai, Jean-Louis Servan-Schreiber ne défend pas une thèse et évite les références partisanes habituelles. Journaliste, il observe et décrit un véritable bouleversement, qui aura des conséquences dans la vie de chacun. Nul doute que ses observations susciteront d’intenses débats.

Découvrez un extrait du livre, ainsi qu’un extrait de la conclusion.