Beckham offrirait son salaire pour éviter les impôts | Le Figaro

PSG : Beckham offrirait son salaire pour éviter les impôts

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David Beckham, le 31 janvier 2013, lors de l'annonce de sa venue pour 5 mois au Paris-Saint-Germain.
David Beckham, le 31 janvier 2013, lors de l’annonce de sa venue pour 5 mois au Paris-Saint-Germain.

Selon Le Parisien, le footballeur anglais toucherait un salaire minimum de 2200 € par mois, pour éviter une trop forte imposition. Il aurait toutefois négocié avec le PSG des royalties de 20% sur les ventes de maillot à son nom.

David Beckham prêt à diviser son salaire par 360 pour venir jouer au Paris-Saint-Germain. L’image ravit les fans du club. Pourtant, l’ancien joueur star de Manchester United et du Los Angeles Galaxy n’a pas spécialement l’âme d’un philanthrope. C’est en tout cas ce que semble croire Le Parisien, selon qui David Beckham renoncerait à toucher quelque 800.000 euros par mois (l’équivalent de ce qu’il gagnait lors de son précédent contrat outre-Atlantique) pour éviter de payer le moindre impôt en France. L’installation de sa famille à Londres et la durée de son contrat (5 mois) ne seraient pas non plus étrangers à la décision de l’Anglais de rejoindre l’actuel leader de la Ligue 1, un pas qu’il n’avait pas franchi en décembre 2011.

Impôt sur le revenu et ISF: trop cher payé

«En s’installant en France, la famille Beckham aurait payé plusieurs millions d’euros d’impôts en France et se serait retrouvée avec des charges supérieures à ses revenus», détaille ainsi le quotidien. En effet, sous l’égide de sa femme, le couple a monté depuis dix ans un lucratif business autour de son nom. De quoi permettre au footballeur de gagner entre 30 et 35 millions d’euros par an, contrats publicitaires inclus. En gagnant même une petite partie de ses revenus en France, soit les 800.000 euros mensuels en question, Beckham aurait ainsi dû s’acquitter d’un impôt sur l’ensemble de ces gains, y compris ceux gagnés hors de France. Il risquait par ailleurs d’être assujetti à l’ISF.

Pour s’en prémunir, le PSG lui aurait donc offert toutes les garanties d’échapper au statut de résident fiscal français: moins de six mois et un jour dans l’Hexagone, un domicile fiscal à Londres, et surtout un salaire dérisoire pour un footballeur de son rang: 11.000 euros sur 5 mois, quand Zlatan Ibrahimovic touche chaque année 14 millions d’euros net de tout impôt. Selon «Telefoot», l’Anglais aurait aussi négocié des royalties de 20% sur les maillots vendus à son nom, soit 22 euros par pièce. C’est moins que les 50% négociés à Los Angeles sur tous les produits à son effigie, mais s’il «faisait vendre» les maillots au même rythme que durant sa période madrilène, il récolterait près de 2,3 millions d’euros en cinq mois!

Passe-passe financiers

Un peu plus d’un an après un transfert avorté, le club de la capitale a donc trouvé la solution pour s’offrir une star médiatique de plus. Ce type d’arrangement se généralise dans les clubs tricolores, qui doivent ruser pour continuer à attirer des étrangers en Ligue 1, quitte à y mettre le prix. Face à une fiscalité française touchant plus fortement les hauts revenus, les têtes d’affiche de la discipline négocient désormais fréquemment la prise en charge de leurs impôts par leur club hôte. Exemple: les 14 millions d’euros d’Ibrahimovic coûtent chaque année au PSG plus de 92 millions d’euros. De quoi mettre à mal la compétitivité des clubs français et leur faire craindre un exode de leurs meilleurs joueurs. Le monde du ballon rond avait d’ailleurs applaudi des deux mains début janvier, lorsque le Conseil constitutionnel avait retoqué le projet du gouvernement de taxer à 75 % les revenus supérieurs à un million d’euros. Cette mesure aurait concerné une centaine de joueurs évoluant en France.

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Beckham plus fort que Messi au jeu du qui gagne le plus

Le Monde.fr | 

David Beckham lors de la présentation de son nouveau maillot à la presse sous le regard du directeur sportif du Paris Saint-Germain, Leonardo.
David Beckham lors de la présentation de son nouveau maillot à la presse sous le regard du directeur sportif du Paris Saint-Germain, Leonardo. | REUTERS/GONZALO FUENTES

Lionel Messi a beau avoir remporté cette année son quatrième ballon d’or, l’Argentin n’est plus le footballeur le mieux payé de la planète, selon le classement publié mardi 19 mars par le magazine France Football. Le serial buteur du FC Barcelone a été détrôné par un certain… David Beckham.

Avec 36 millions d’euros de gains accumulés lors de la saison 2011-2012 (contre 31,5 millions lors de la saison précédente), le « Spice Boy » empêche Lionel Messi (35 millions d’euros) d’occuper pour la quatrième fois de suite la tête de ce classement.

A la différence de la vedette du Barça, la nouvelle recrue du PSG tire la grande majorité de ses revenus de ses faramineux contrats publicitaires (33 millions). Son salaire annuel est estimé à 1,7 million d’euros, auxquels viennent s’ajouter 1,3 million d’euros de primes. « Comme l’a écrit de façon provocatrice un journaliste anglais, commente France Football, son salaire ne lui sert qu’à acheter son pain. A peine exagéré, mais ô combien révélateur : ses fiches de paye ne représentent désormais que 5 % de ses revenus, 9 % si l’on y ajoute les primes ! »

Beckham, 37 ans, un pied en or, mais surtout un visage en diamant pour les grandes marques, qui se bousculent pour se payer son image : Adidas, Samsung, Burger King… Déjà en juin 2012, dans le classement Forbes des 100 sportifs les mieux rétribués au monde, Beckham arrivait à la huitième position – et premier footballeur – avec 35,5 millions d’euros. Mais il était loin du leader, le boxeur américain Floyd Mayweather, avec ses 65,7 millions d’euros.

La répartition des gains perçus par Lionel Messi est plus équilibrée : 12,5 millions d’euros de salaire et 22 millions de contrats publicitaires.

EN LIGUE 1, ZLATAN LOIN DEVANT

En troisième position, on trouve le Portugais du Real Madrid, Cristiano Ronaldo et ses 30 millions d’euros, dont 13 millions d’euros de salaire. Le premier Français arrive à la 20e position : c’est Karim Benzema, avec 12 millions d’euros (7,5 millions d’euros de salaire).

Côté Ligue 1, c’est bien évidemment l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain, Zlatan Ibrahimovic, qui culmine en tête, avec 15 millions d’euros. Très loin devant ses coéquipiers – le Brésilien Thiago Silva (9,5 millions) et l’Argentin Ezequiel Lavezzi (9,4 millions d’euros). Sur les vingt joueurs les mieux payés du championnat de France, douze sont d’ailleurs parisiens.

Les entraîneurs ne semblent plus être les parents pauvres du football. Dans certains clubs ou pays, leur expérience et leur charisme sont copieusement rémunérés. Le mieux loti au monde est le coach du Real Madrid, José Mourinho (14 millions d’euros), puis celui du PSG, Carlo Ancelotti (12 millions d’euros), et enfin un autre Italien, Marcello Lippi, qui est payé 11 millions d’euros pour entraîner le club chinois du Guangzhou Evergrande. Arsène Wenger (Arsenal), sixième du classement, est le premier Français, avec 9,4 millions d’euros.